L’élevage passe un mauvais quart d’heure
Réjean LacombeLe Soleil
Québec
Source :
http://www.cyberpresse.ca/article/20060911/CPSOLEIL/60911224/5217/CPSOLEILL’industrie québécoise de l’élevage des animaux à fourrure, principalement le renard et le vison, passe un mauvais quart d’heure. En l’espace de quelques années seulement cette industrie a connu une descente aux enfers. Elle éprouve aujourd’hui de la difficulté à se remettre sur ses rails.
Selon une monographie fort révélatrice réalisée par Michel Flamand, agronome au ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ), « il faut beaucoup plus de temps pour bâtir un secteur d’élevage de réputation internationale qu’il en faut pour le démanteler ».
L’étude précise que les perspectives de marché ne sont pas très positives à court terme. « La valeur de la production, souligne-t-on, ne s’est maintenue qu’en raison d’une augmentation du prix des peaux. »
Le nombre de fermes d’élevage du renard a chuté à 24 au Québec en 2005Les chiffres sont éloquents. En 1982, le Québec comptait 171 fermes d’élevage de visons où l’on dénombrait 92 588 femelles. Ces visonnières accueillaient alors 323 973 visonneaux. En 2005, on retrouve sur le territoire québécois que 13 éleveurs qui s’occupent de 12 100 femelles visons et de ses 48 547 visonneaux.